Alors que la crise économique et sociale est plus vive que jamais, les déclarations de M. Sarkozy sur les "valeurs" dans son interview au Figaro Magazine me semblent pour le moins suspectes: on délaisse le bilan d'un quinquennat pour présenter un projet, un référendum sur.... les chômeurs (ces assistés) et les Immigrés (mais pas les Anglais où les Américains où les Suédois où les Espagnols où les Russes où les Polonais). Chose encore plus étrange, la question sur l'Immigration n'arrive qu'en huitième position dans les préoccupations des Français après l'emploi (71%), le pouvoir d'achat (42%), la santé (28%). Donc à qui M. Sarkozy s'adresse-t-il?
Certes, quelques chômeurs en profitent peut-être, mais à côté des Banques, des Paradis Fiscaux, des Oligarchies cela semble vraiment une goutte de pipi dans la mer.
Restent les Immigrés (mais pas les Anglais, les Américains, les Suédois etc etc..), la Droite Populaire salue un retour à de "bonnes valeurs". Grand bien lui fasse.
La Droite Populaire + le FN applaudissent ces référendums, claquent des mains, youpi youpa! Chacun ses batailles.
Et le reste de la France? J'en fais partie. Et je veux parler du bilan catastrophique de ce quinquennat, je veux parler du pouvoir d'achat des Français, je veux parler de la suppressions des postes dans l'Education Nationale, du problème de la Santé, de l'Emploi, de la liberté de la Justice, de la liberté de l'Information, des magouilles qui se succèdent au plus haut niveau, de l'écart toujours plus grand entre les riches et les pauvres.
Je veux parler d'un monde plus propre, meilleur, plus juste où la Fraternité n'est pas seulement un mot écrit sur quelques murs, mais existe, vibre, où le racisme d'un Guéant est rejeté et non banalisé, un monde où travailler est un droit, un monde où nous ne suivons pas comme des moutons les 1 à 10% qui pour le moment décident de notre sort. Un monde où l'abime entre les plus démunis, en France comme ailleurs, au lieu de devenir un gouffre, s'équilibre.
Bonne soirée!
SarkoZy
RépondreSupprimerJe pensais qu'avec un S cela sonnait plus français.
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