dimanche 5 février 2012

Le Negresco, à Nice, un des derniers palaces privés au monde

Translation in English at the end.

C'est vrai, la photo dépasse un peu, mais j'ai été impressionnée par cet Hôtel 5 étoiles, un des derniers palaces privés au monde. Tout d'abord, saluons l'homme, le jeune-homme plutôt qui créa le Négresco: Henri Négrescu, fils d'aubergiste Roumain d'origine Tzigane et lui-même violoniste Tzigane (et double-vlan M. Guéant et M. Sarkozy).

Henri Negrescu
Naturalisé français sous le nom Negresco, il put confier ses projets à l'architecte Néerlandais Niémans (encore un Immigrant) ainsi qu'à l'architecte Gustave Eiffel pour construire l'armature d'une des plus belles verrières d'Europe. Repris en 1957 par Mme Jeanne Augier et son mari, l’hôtel est une vivante ambassade de la France grâce à son exceptionnelle collection d'art français.

Verrière avec lustre aux 16800pierres de Baccarat
Mais revenons à nos moutons, pourquoi le Négresco: Andrew de temps en temps a d'excellentes idées: nous avions quelques travaux à faire faire dans notre studio, nous cherchions où aller avec Capucine, lorsque ce mari humble et frugal m'annonça dans son fran-anglais " je pense qu'on devrions réserve une chambre à le Négresco avec Capucine". Ne voulant pas le blesser, je me suis vue contrainte d'accepter. Tarifs d'hiver, tarif d'enfer. Nous avons mis à Capucine son beau collier rouge et sa laisse toute neuve, Andrew a dit "moi j'y vais avec mes Nike", et nous voilà partis après une réservation-express.

Négresco lobby
Un lobby magnifique, un staff très efficace et chaleureux, des chiens un peu partout, en laisse, dans les bras de leur maitres, dans l’ascenseur, et Capucine faisant un tabac.


Les chiens sont rois au Négresco
Et je me suis rappelée un article expliquant que Jeanne Augier, la propriétaire du Négresco est folle des chiens. On peut également voir son chat se prélasser sur une commode Louis XIV.

Nous avons bu un thé à 4h au bar Le Relais, boiserie en noyer, fauteuils de velours, tapisseries et peintures d'Epoque, ambiance feutrée. Cocktails le soir, pianiste.

Le lobby s'ouvre sur le Salon Royal, un véritable musée où se mélange cette incroyable verrière de Gustave Eiffel et un lustre commandé par le Tsar Nicolas II, mais aussi des créations contemporaines de Raymond Moretti, Dali, Sasno, Niki de Saint Phalle, ainsi que la Gallerie des Portraits avec des peintures et des tapisseries du XVII.





J'ai pris un bain délicieux dans une baignoire ancienne pendant qu'Andrew promenait Capucine sur la Promenade des Anglais, nous nous sommes prélasses dans le lit gigantesque sous les couvertures en mohair rose pâle, puis nous sommes allés manger des escalopes panées arrosées d'un bon Bandol sur la Promenade.

Petit déjeuner à la Rotonde, une brasserie dans un décor de carrousel Pompadour, chevaux de bois de manège et automates musiciens, pour moi deux cappuccino, et le Continental complet pour Andrew, il devait reprendre des forces.


La Rotonde
Le Négresco, à voir, à apprécier, La Rotonde offre des lunch sur sa terrasse d'où on peut admirer la baie des Anges, le restaurant gastronomique Chantecler est très réputé pour sa cuisine et son décor

Le Chanteclerc
Classé Monument national historique en 1974 l'Hôtel mérite une visite. De là, nous sommes partis à Dolceacqua acheter quelques bouteilles de Rossese di dolceaqua (nous n'en avions plu) et de l'huile d'olive bio.

The first picture is a little large, but I am a fan of this five-star hotel, one of last private palaces in the world. My hat is off to the young man, Henri Négrescu, who built the Négresco. The son of a Romanian innkeeper (from gypsy blood) and himself a gypsy violinist, he came to France at the age of 15, worked hard and became a naturalized Frenchman, which in turn allowed him to hire the Netherlands architect Niemans and the French architect Gustave Eiffel, who constructed the glass roof of one of Europe's most beautiful center courts.

But to get back to our story, why the Négresco? Because from time to time Andrew has a good idea. We were facing some work in our apartment and Andrew, who is usually very careful with our money, suddenly announced that we were going to grab the dog (Capucine) and decamp for the Négresco. Reluctant to disappoint him, I dressed Capucine in her best red collar and got out her new red leash. Andrew announced he would wear his sneakers and we were off.
 
A magnificent lobby and an efficient, warm staff greets you right at the door. Although there were a few dogs here and there on leash or in the arms of their owners in the elevator, Capucine was the bomb with everybody.  I recall reading in an article that Jeanne Augier, the owner of the Négresco, is an animal lover. While we were there we saw her cat lounging on top of a Louis XIV sidepiece.

The lobby opens onto a magnificent rotundra with a glass roof designed by Gustave Eiffel and a chandelier made for the Russian czar Nicolas II.  It is a veritable museum with the works of Raymond Moretti, Dali, Sasno, and Niki de Saint Phalle as well tapestries and portraits from the 1700's on. The hotel houses one of the better collections of French art, thanks to Jeanne Augier and her husband, who bought the place in 1957.
We took a tea in the bar – all done up in rich wood, velour, tapestries and paintings of the era, an ambiance plush.  Then I took a delicious bath in the luxurious tub while Andrew took Capucine for a long walk along the Promenade des Anglais. We relaxed on the giant bed under pale pink mohair covers before dining that evening on the Promenade – scalloped veal with a good rosé from Bandol.
The next day we had our breakfast at the restaurant attached to the hotel, the Rotonde, a restaurant decorated as an old fashioned carousel with moving horses and automated musicians playing the calliope. Two cappuccinos for me, but Andrew, who needed to replenish, took the grand buffet.
The hotel was classified a national treasure in 1974 and it is well worth a visit, even if just for a tea at the bar.   The Rotonde offers a lunch on the terrace where you can admire the Bay of Angels or you can eat at the restaurant within the hotel, the Chantecler, which has an excellent reputation.
The next day we left Nice for Dolceacqua, Italy, just to buy some olive oil from Liguria (I prefer bio products) and the tasty wine of the area, Rossese de Dolceaqua.






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